« Le féminisme est un mouvement social qui lutte pour l’atteinte de l’égalité entre les femmes et les hommes. » (1)

(1) Surprenant Marie-Eve, Manuel de résistance féministe, Les éditions du remue-ménage, 2018.

Un cadre culturel ou social, souvent implicite, selon lequel tout le monde est hétérosexuel et qu’il s’agit là de la norme. (2)

(2) Gouvernement du Canada, « Lexique sur la diversité sexuelle et de genre », En ligne, https://www.btb.termiumplus.gc.ca/publications/diversite-diversity-fra.html

Lorsque la société (médias, jeux, photos, films, musiques, vidéos…) donne un caractère sexuel à tout, même ce qui n’est pas sexuel à la base. C'est un phénomène de société selon lequel de jeunes adolescentes et adolescents adoptent des attitudes et des comportements sexuels jugés trop précoces.

Synonymes : Sexualisation de l’espace public

Exemple :

Sur les réseaux sociaux : Les émoticônes sont associés à des parties du corps sexualisé.

Dans les publicités : Concept marketing souvent associé au parfum ; la virilité et la force d’un homme en torse nu ou la sensualité d’une femme portant une robe, du rouge à lèvre et des talons hauts.

L’identité de genre correspond à l’expérience personnelle d’un individu, libre de se sentir homme, femme, aucun des deux ou de s’identifier à une autre identité. L’identité de genre est indépendante du sexe qui lui a été assigné à la naissance. (3) L'identité de genre n'est pas nécessairement apparente et elle n'est pas liée à l'orientation sexuelle.

(3) Altergo, « Qu’est-ce que l’accessibilité universelle », En ligne, https://www.altergo.ca/fr/accessibilite-universelle/quest-ce-que-laccessibilite-universelle/

Haine, hostilité, mépris pour les femmes ou pour le sexe féminin.

« C’est un système économique, politique et socioculturel mondial fondé sur :

• La suprématie (supériorité et autorité) des hommes, comme classe de sexe dominante ;

• L’appropriation du corps et de la force de travail des femmes comme groupe social dominé.

Un système qui :

• Divise les femmes et les hommes en deux groupes distincts ;

• Hiérarchise ces groupes en leur attribuant une valeur et un ordre différents ;

• Situe le groupe des hommes en position dominante et subordonne celui des femmes ;

• Assigne aux hommes et aux femmes des sphères distinctes et hiérarchisées ;

• S’appuie sur la contrainte à l’hétérosexualité

• Légitime les discriminations systémiques par l’idée d’une nature inférieure des femmes. » (4)

  
  
  (4) Surprenant Marie-Eve, Manuel de résistance féministe, Les éditions du remue-ménage, 2018.

« Schéma cognitif qui divise l’humanité en deux sexes différents, complémentaires et hiérarchisés. Ce schéma s’appuie sur une vision binaire des sexes selon laquelle les femmes sont subordonnées aux hommes. Le sexisme se traduit par des remarques, des comportements, des actions et décisions qui visent à maintenir les rôles sociaux de sexe. Le sexisme est une façon d’intérioriser les femmes et de nier la légitimité de leur quête d’égalité. Les hommes, tout comme les femmes, peuvent tenir des propos sexisme (consciemment ou non). » (5)

(5) Surprenant Marie-Eve, Manuel de résistance féministe, Les éditions du remue-ménage, 2018.

Ensemble de structures qui organisent nos vies en société (économie, politique et social), qui produisent et renforcent des inégalités et des discriminations basées sur les composantes identitaires ou autres caractéristiques sociales, comme l’origine, les revenus, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, l’âge, la langue, le lieu de naissance, le statut d’immigration. (6)

(6) Réseau des tables régionales de groupes de femmes du Québec (RTRGFQ)